Le partage, par Vincent Klingbeil, CEO et co-fondateur d’European Digital Group
Au programme cette semaine : Vincent Klingbeil planche sur le partage - Nos dernières sorties podcast avec : Baptiste Derongs, co-fondateur de Pipplet, Guillaume Richer, co-fondateur de Rockease, Billy Chevallereau, co-fondateur de The French Vickings, Jean-Luc Maria, co-fondateur d'Exotrail et Aurélien de Meaux, co-fondateur d'Electra.
L’Edito
Le partage X Vincent Klingbeil
Dès la création d’EDG en 2019, la notion de partage s’est imposée comme une valeur clé de notre succès. En y réfléchissant, je réalise qu’elle a toujours été un fil conducteur dans mon parcours, de mon enfance à Paris jusqu’à la création d’un groupe visant à rivaliser avec les leaders mondiaux du digital.
Le partage, une histoire de famille
Je crois que ma sensibilité au partage vient de mon grand-père. Collectionneur passionné, il m’a transmis bien plus que son goût pour les objets : il m’a appris que chaque pièce, chaque timbre dans son cas, racontait une histoire et valait le coup d’être montrée, expliquée, transmise. Aujourd’hui, alors que je suis moi-même devenu collectionneur, quand j’offre une figurine à un collaborateur, je revis cette émotion : partager un objet qui reflète une personnalité ou une passion, c’est créer un lien indéfectible.
Apprendre à partager ses échecs
Le partage, c’est aussi savoir raconter ses échecs. Quand j’ai perdu toutes mes économies avec l’échec de ma première aventure entrepreneuriale, Talent-Zapping, c’était un rêve qui s’effondrait. Moi, le jeune avocat ayant quitté le confort de son cabinet américain pour l’entrepreneuriat avait crashé sa première entreprise. Spontanément, on préfère garder cela pour soi. Pourtant, je n’ai jamais voulu cacher cet épisode de ma vie, bien au contraire. Je dis souvent que l'échec est l'impôt à payer pour réussir dans l'entrepreneuriat, et partager ses échecs c’est aider d’autres entrepreneurs à avancer et à se relever. Car c’est en tirant les leçons de Talent-Zapping que j’ai lancé l’entreprise Ametix, avec 3 000 euros en poche. Quelques années plus tard, je la vendais 30 millions d’euros à Docaposte…Et me lançais dans l’aventure EDG.
EDG, un groupe bâti sur le partage de la valeur
Chez European Digital Group, sur 2000 collaborateurs, près de 300 sont actionnaires. Plus qu’un simple principe, je suis convaincu que le partage est un outil de succès incroyable pour les ETI. Quand on partage la valeur au sein de l’entreprise, les salariés sont plus motivés, il est plus facile de recruter des profils ultra compétents, de les fidéliser également ensuite, ce qui est indispensable pour devenir un champion dans son secteur. S’il fallait une preuve : lors de notre récente opération de LBO, 100% des entrepreneurs qui nous ont rejoints ces dernières années ont décidé de rester. Et au-delà de l’aspect financier, le partage s’exprime aussi dans le quotidien de l’entreprise : nous investissons massivement dans la formation pour que nos équipes restent à la pointe. Nos talents sont notre première richesse et leur réussite individuelle nourrit celle du collectif.
Un avenir à co-écrire
En visant le milliard d’euros de chiffre d’affaires, nous savons que cette ambition ne pourra être réalisée qu’à plusieurs. EDG n’est pas qu’une somme de talents ou d’expertises. C’est un écosystème où chacun contribue à écrire une histoire commune. Le partage est l’essence même de l’entrepreneuriat. Que ce soit une idée, une victoire, ou même un échec, c’est en le partageant qu’on avance. Partager, c’est grandir ensemble.
Vincent Klingbeil, CEO et co-fondateur d’European Digital Group
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La Soirée FeuilleBlanche enneigée
Jeudi dernier, on organisait la première soirée ouverte des invités des médias FeuilleBlanche : Cash Out, 40 nuances de Next / Sista et Plantés.
Pour ne rien vous cacher, à une heure de l’événement, nous nous demandions si la neige aurait raison de votre motivation.
Il n’en a rien été.
Avec plus de 250 participants qui ont bravé la neige et les grèves, la soirée a été une formidable réussite.
Une alchimie parfaite entre un cadre magique, des performances artistiques, un fabuleux traiteur et surtout des entrepreneurs d’exception.
Et pour revivre quelques moments de la soirée, les photos réalisées sont juste ici : https://lightroom.adobe.com/shares/2922c33b00c1475398467118e4840673
C’est officiel, la communauté des invités des médias FeuilleBlanche est lancée !
Parce que votre avis nous est précieux, voici quelques questions pour comprendre plus finement ce que vous aimeriez retrouver lors des prochaines soirées :
(1 à 2 min top chrono) : https://form.typeform.com/to/nGXivbfz
🎧 Nos derniers épisodes 🎧
Cette aventure, c’est d’abord la rencontre de Billy avec Nadir : Billy qui a appris le béton sur Youtube alors qu’il travaillait en gestion de patrimoine, et Nadir qui travaillait le béton ciré avec son père.
Billy et Nadir s’associent, The French Vikings est lancé. Les premières années sont celles de l’apprentissage et de la mise en place. Puis, un jour, une rencontre et un coup de culot déclenchent un contrat hors norme avec une boutique d’optique de luxe. Tout d’un coup, l’entreprise change de dimension. Les contrats avec des clients prestigieux comme Maje, Hermes ou les Galeries Lafayette s’enchainent, ils lancent de nouvelles gammes de produits.
Puis arrive le Covid. Et contrairement ce qu’ils pouvaient imaginer, le business explose. Les kits DIY qu’ils avaient lancés sont pris d’assaut…notamment grâce à des stories de l’actrice et chanteuse Camille Lellouche.
Un apogée qui rend la chute encore plus violente.
Dans cet épisode, Billy revient sur les différentes causes de la chute de The French Viking. Il se confiera sur son premier et son deuxième burn out. De rebondissements en déconvenues, le couperet tombe, la seule solution est la liquidation qui interviendra en novembre 2023.
Et un repreneur se manifeste…
En 2015, Baptiste fonde Pipplet, une plateforme d’évaluation linguistique. Les débuts sont chaotiques : il faut mettre une techno au point, rectifier le tir sur le ciblage… Bref, la première facture n’est émise qu’en 2017.
Peu importe, les erreurs font grandir, et Pipplet peut enfin décoller. D’abord auprès des cabinets de recrutement puis chez les grands comptes et organismes de formation, la solution Pipplet est de plus en plus adoptée entre 2017 et 2019.
Fin 2019, alors qu’ils viennent de “piquer” Renault à ETS Global, l’organisme qui gère les tests TOEIC et TOEFL, un ancien copain de lycée de Baptiste qui travaille pour ETS le contacte.
La suite ? Le DG Europe lui propose de le racheter.
Les négos démarrent en plein confinement et dans sa chambre d’adolescent : Baptiste était parti se confiner chez ses parents. Tensions, dialogues interminables entre la France et les Etats-Unis, un responsable M&A américain hautain et dédaigneux : Baptiste raconte les hauts et les bas de toute cette aventure, avouant même avoir hésité à annuler le deal au milieu des négos.
Dans cet épisode, découvrez Baptiste Derongs, un entrepreneur qui assume son innocence pendant toute cette phase de cession et même pendant la phase d’earn-out, et qui livre sans détours les enseignements qu’il a tirés de toutes les petites erreurs qu’il a pu commettre.
Un stage de 6 mois en M&A puis il lançait Cheerz.
10 ans et un exit plus tard, après s’être immergé dans l’univers de la mobilité, il rencontre Julien Belliato et Augustin Derville avec qui il fonde Electra, un opérateur de stations de recharge rapide pour les voitures électriques.
Son mot d’ordre la simplicité. Electra a une mission : inciter les automobilistes à choisir le full électrique.
Et plutôt que de voir l’électrique comme une contrainte, Aurélien et ses associés ont décidé de rendre son utilisation joyeuse, sexy et design. Bref, une fois que vous l’aurez écouté, vous aurez envie de passer au tout électrique pour votre prochain véhicule. Au delà de l’impact positif dont il est convaincu, Aurélien voit aussi dans la voiture électrique un moyen pour la France et l’Europe de se réindustrialiser, de relocaliser sa production et ainsi retrouver une souveraineté en matière de mobilité.
Dans cet épisode, Aurélien raconte aussi :
les débuts compliqués d’Electra qui nécessitaient des besoins de financement urgents
son rêve de décarboner l’aviation (next challenge ?)
son opération des cordes vocales qui a mal tournée et qui lui a presque fait perdre la voix
Avec Exotrail, l’ancien chercheur au CNRS vise à devenir l’un des premiers acteurs mondiaux de la logistique spatiale, avec en ligne des mires, de nouvelles solutions pour dépolluer l’espace plus simplement.
Pour ça, Exotrail conçoit et fabrique des moteurs pour nano-satellites, et vise aujourd’hui la production plus globale de leur space-van : un service de transports dans l’espace. De quoi devenir aussi le nouvel Uber spatial.
Dans cet épisode aux allures de voyage dans l’espace, on évoque avec Jean-Luc la véritable guerre économique, militaire et géopolitique des étoiles qui se joue depuis quelques années maintenant, et l’arrivée d’acteurs privés comme Space X qui bouleverse.
Accrochez vos ceintures, on décolle.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Guillaume et son associé Etienne Rugeri n’ont pas perdu de temps.
L’entreprise est fondée en 2021. Le produit sort en 2022. La cession est signée en 2023.
Tout n’a pas été simple pour autant. Après avoir passé 1 an à développer leur techno, il a ensuite fallu convaincre les majors du secteur à l’utiliser, qui ont d’ailleurs été vraiment réticents au début.
C’est finalement l’un d’entre eux, le groupe Bouygues, qui finira par les racheter en 2023. Mais encore une fois, les négos n’ont pas été faciles. Un vrai jeu du chat et de la souris dans lequel ils ont annulé le deal 2 fois en 3 jours avant de revenir sur leur décision.
Et à l’image de cette aventure, l’earn-out de Guillaume et son associé a, lui aussi, été express : 3 mois après le closing, ils quittent Rockease.
Jamais loin de secteur du BTP, Guillaume a décidé de fonder il y a quelques mois Contech France, la première communauté d’entraide et d’échange dédiée aux acteurs nationaux de la Contech.
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