La Peur, par Marine Billiard, fondatrice et CEO de Groupe St Ho

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On en parle ?

L’Edito
La Peur X Marine Billiard

La peur, cette alliée parfois insoupçonnée !

La peur accompagne beaucoup d'étapes dans nos parcours de vie pro ou perso. Elle et moi, nous nous sommes souvent croisées et tant mieux d'ailleurs. Plus jeune, je l’ai perçue comme une émotion à contenir ou à fuir, un signal d’alerte qu’il valait mieux éviter. Et puis, avec le temps, et le vécu, j’ai compris qu’elle pouvait être bien plus que ça.

La peur, c’est souvent le signe que quelque chose d’important est en jeu.Elle bouscule, elle dérange, elle nous sort réellement de notre zone de confort. Mais c’est justement là qu’elle devient précieuse : elle nous pousse à évoluer, à regarder les choses autrement, à oser là où, hier encore, on n’aurait pas tenté, ni même imaginé.

Il y a des peurs qui figent, qui paralysent. Et puis il y a celles qui ouvrent des portes, si on accepte de les écouter, sans leur laisser tout le pouvoir. La dépasser au lieu la fuir.....!!!! permet parfois de révéler une force parfois insoupçonnée, une énergie vraiment puissante pour retrouver une zone d'équilibre et des solutions. Une forme de survie décuplée.

J’avais peur de franchir le cap des 50 collaborateurs. J’étais même prête à freiner le développement de l’entreprise, uniquement à cause de cette appréhension. Puis, j’ai eu la chance d’être accompagnée par un mentor qui m’a aidé à dépasser cette peur — et aujourd’hui, nous sommes 130 et je suis prête à aller au-delà.

Après le Covid, une autre peur est apparue : celle de relancer la croissance, de devoir à nouveau me séparer de collaborateurs si la situation se devait se compliquer, ou de gérer des enjeux financiers plus lourds en cas de nouveau choc. Il m’a fallu deux ans pour “remonter en selle”. Et, encore une fois, grâce à un mentor, j’ai réussi à transformer cette peur en énergie positive, à changer d’état d’esprit et à repartir avec une ambition que je m’interdisais jusque-là. Celle de passer de 3,4 5 à 10/15 M€ par exemple. L'exercice est passionnant et j'ai peur :-) d'ailleurs

En vous partageant cela, je réalise combien les personnes qui nous entourent jouent un rôle déterminant dans ces moments charnières. Le simple fait d’entendre qu’on est “capable” aide le mental à franchir les barrières. La peur, finalement, peut aussi être une alliée : elle nous pousse dans nos retranchements, stimule notre créativité et nous oblige à trouver des solutions. Je pourrais rebondir sur l'intuition mais c'est encore un autre débat

Aujourd’hui, je ne cherche donc plus à chasser la peur. J’essaie de l’apprivoiser.Parce qu’au fond, c’est souvent elle qui me rappelle que je suis vivante, en mouvement, sur le chemin du progrès. Apprendre à danser avec elle, c’est apprendre à grandir autrement et amène souvent des surprises.

Marine Billiard, fondatrice et CEO du Groupe St Ho

Marine est venue raconter son aventure avec le Groupe St Ho au micro de 40 Nuances de Sista.
Un épisode, dans lequel elle évoque notamment son rapport à la peur, à retrouver juste ici
👉 Réinventer un métier qu’on ne regarde jamais - Marine Billiard - Groupe St Ho

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🎧 Nos derniers épisodes 🎧

Chez Lucca, Gilles Satgé a décidé de supprimer le variable de ses commerciaux.
Il a décidé d’instaurer la transparence des salaires.
Et il autorise ses collaborateurs à fixer leur propre rémunération.
Des choix radicaux, presque suicidaires sur le papier. Mais chez Lucca, ils ont bâti l’une des cultures d’entreprise les plus fortes de la French Tech.
Car pour Gilles Satgé, le sujet n’a jamais été les RH, mais la confiance.
Comment créer une entreprise où l’on agit par conviction, pas par contrainte ? Comment rendre les gens responsables, sans les surveiller ?
Ces trois décisions, il ne les prend pas pour provoquer. Il les prend parce qu’il veut vérifier une intuition : « Si tu traites les gens comme des adultes, ils se comportent comme tels. »
Alors il teste. Il observe. Les commerciaux, privés de variable, vendent plus. La transparence salariale, d’abord inconfortable, devient un levier de dialogue. Et la liberté de fixer son salaire révèle, au-delà des chiffres, une maturité collective inattendue.
Tout cela, Gilles le raconte sans posture, avec la précision d’un homme qui ne croit ni aux dogmes managériaux ni aux slogans “startup nation”.

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Le 4 juillet, Geoffrey ferme sa boîte au tribunal. Le 6, il passe la bague au doigt. Deux jours qui résument les montagnes d’une aventure : celle de Popmii.
Geoffrey n’a pas “eu une idée”. Il a eu une obsession : rendre la 3D accessible à tous. Au début, il bidouille des cartes postales en réalité augmentée, puis lance PostMii.
Station F, des mois en Silicon Valley, le cerveau qui crépite. Et, un jour, cette phrase qui claque comme une porte : “Votre projet est génial, mais on a pas besoin d’hardware.”
Il rentre avec une boussole neuve : faire simple, faire fluide, faire sans friction.
Début 2020, il convainc d’abord sur l’humain. Des investisseurs misent sur sa capacité à pivoter plus que sur un PowerPoint.
Fin 2020, Popmii naît. Il active son réseau comme on allume une rampe de lancement : une intro vers BETC, qui ouvre Manor en Suisse. Il vend avant d’avoir tout, montre des maquettes, assume l’imparfait. Au lieu de se cacher, il va même parler aux concurrents : “Voilà ce qu’on fait, voilà où on va.” Une franchise qu’il valorise. Puis l’air se raréfie.
Décembre 2023, la runway se compte en doigts d’une main. Geoffrey serre les dents, annonce des départs, protège ce qu’il peut. Mais la fatalité finit par les rattraper.
Avec ses associés, il met tout à plat : redressement judiciaire, ou liquidation ? La première option réclame du temps et du cash. Il n’a ni l’un ni l’autre. Il choisit la coupure nette.
Le 4 juillet, le tribunal acte la fin. On sort sonné, avec la sensation étrange d’une épée de Damoclès qui continuera de vibrer pendant des mois. Deux jours plus tard, mariage. La fête, les regards, les promesses. Et le lundi, le silence : plus d’équipe, plus de Slack qui crépite, seulement la page blanche.

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Quand Arnaud Weiss fonde Axel avec deux amis, l’ambition est claire : créer un logiciel RH simple, capable d’améliorer la communication interne dans les entreprises.
Une aventure menée avec passion, entre audace et débrouille, et ponctuée d’épisodes aussi marquants que formatifs, comme cette nuit où un associé supprime par erreur toutes les données d’un des premiers clients, ou encore quand une levée de fonds ne se passe pas comme prévu alors qu’ils approchaient dangereusement de la fin du cash.
C’est à ce moment précis que LumApps entre en scène, avec une vraie volonté de rachat. Pas une simple discussion exploratoire : une offre claire, structurée, portée par une conviction forte. Arnaud est sceptique, ses associés y voient une chance, donc rien n’est joué.
Il faut convaincre leurs actionnaires, équilibrer les attentes, et négocier chaque clause avec soin.
La discussion se déroule dans la confiance, mais pas sans intensité : il faut parler valorisation, gouvernance, intégration, et surtout… earn-out.
Arnaud en garde une leçon précieuse : même dans un deal fluide, on ne peut pas tout prévoir, et certaines choses se règlent après, dans la vraie vie de l’entreprise.
Le jour du signing, la tension retombe. Pas d’euphorie, mais une immense fierté. Les trois associés savent qu’ils viennent de transmettre leur vision à plus grand qu’eux.

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(Re)Découvrez le média The Human Hack

Le podcast qui explore dans chaque épisode, les liens entre santé intégrative, performance et conscience du vivant – chez les leaders, entrepreneurs et professionnels engagés

Fondatrice de Combeau et aujourd’hui global brand director de la marque.
Elle incarne une nouvelle génération d’entrepreneures qui redéfinissent la beauté par la santé, en considérant que la cosmétique ne peut plus se limiter à l’apparence mais doit être le reflet d’un équilibre intérieur et du respect de la physiologie.
Après un parcours dans le design et l’innovation, son histoire personnelle, marquée par le stress, les troubles digestifs et les déséquilibres cutanés, l’a conduite à interroger autrement la notion de soin. Avec Combeau, elle développe une approche unique, mêlant biologie, nutrition et étude du microbiote, pour replacer la peau dans son rôle de miroir du corps et du psychisme.
Combeau incarne une démarche exigeante et éthique, alliant rigueur scientifique, transparence et responsabilité écologique. Pour Erika, la beauté est avant tout le reflet d’une santé globale et consciente, nourrie par des choix durables et respectueux du vivant.
Avec elle, on a exploré son parcours personnel, où elle a dû se débrouiller seule pour trouver des solutions, les liens entre stress, digestion et peau, ainsi que l’importance de savoir faire le tri parmi les compléments alimentaires, car tous ne se valent pas.