Le Vide, par Hugo Manoukian, fondateur de Nowa Care

Hugo Manoukian, fondateur de Nowa Care, nous livre un édito sur le Vide - FeuilleBlanche vous dévoile sa nouvelle production : Fertiles - Nos dernières sorties podcasts avec : Remy Fabre, cofondateur de Zefir, Catherine Deiber, cofondatrice d'Eiduloa, et Paul Charon, cofondateur d'OMAJ

Les Nouveaux Narrateurs
6 min ⋅ 22/11/2025

Derrière Les Nouveaux Narrateurs, il y a FeuilleBlanche, producteur de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.
Un projet à lancer ou un message à affiner ?


L’Edito
Le Vide X Hugo Manoukian

Le vide, j’ai longtemps essayé de l’éviter. J’ai passé des années à remplir ma vie jusqu’au bord : les journées, les projets, la vie perso, l’agenda, la tête. Quand on construit une boîte, on avance tellement vite qu’on ne se rend même plus compte qu’on ne s’arrête jamais et qu’on laisse de moins en moins d’espace entre deux respirations.

Jusqu’au moment où la vie te met un vide devant toi, sans prévenir.

La première fois, c’était après la vente de MoovOne.

Je suis passé d’un rôle où je devais tout porter, tout décider, tout anticiper… à un moment où je n’avais plus rien à faire. Plus de réunion, plus d’urgence, plus de combat. Juste le silence d’un agenda vide et ce drôle de sentiment : “Et maintenant, je suis qui ?”

Ce vide-là, je ne m’y attendais pas. J’aurais dû me sentir léger, fier, soulagé. En réalité, j’ai surtout été désorienté.

La deuxième fois a été plus dure.

C’est le vide de l’enfant qui ne vient pas. Le vide dans les yeux de Nora, ma femme, quand un test reste négatif. Le vide dans notre chambre qui devait accueillir quelqu’un. Le vide dans le ventre, dans le cœur, dans les questions sans réponse.

Ce vide-là est violent parce qu’il te met face à ton impuissance. Tu ne peux pas forcer la vie. Tu ne peux que tenir, comprendre, essayer d'avancer différemment.

Avec le recul, je crois que le vide n’est pas seulement un manque.

C’est un espace. Un moment où la façade tombe et où il ne reste que l’essentiel.

Le vide t’oblige à regarder ce que tu fuis d’habitude.

À comprendre ce qui était trop plein.

À accepter que tu ne contrôles pas tout.

Et c’est dans ce vide-là que quelque chose se prépare.

Un réajustement.

Un nouveau sens.

Une autre façon d’être au monde.

De ces deux vides, j’ai fait un projet. Une mission.

NOWA n’est pas juste une idée d’entrepreneur.

C’est la réponse à ce que j’ai vécu.

C’est ma façon d’aider les couples qui traversent ce vide-là, de leur donner des repères, de la clarté, une main tendue.

Pour qu’ils ne soient pas seuls dans cet espace-là.

Pour qu’ils puissent avancer plus vite, plus sereinement, et peut-être remplir leur vie autrement.

Le vide fait peur. Mais parfois, il est le seul endroit où quelque chose de vrai peut recommencer à exister.

Hugo Manoukian, fondateur de Nowa Care


Fertiles, la nouvelle production FeuilleBlanche X Nowa Care

Aider les couples qui traversent ce vide, c’est aussi la mission de Fertiles, la nouvelle production que nous sommes heureux et fiers de lancer chez FeuilleBlanche avec Hugo et Nowa Care.

Fertiles, c’est un podcast qui donne la parole à celles et ceux qui traversent un parcours de fertilité : le choc de l’annonce, les jours d’après, les rendez-vous, les épreuves médicales, l’impact sur le couple.

Des récits humains et intimes, accompagnés de témoignage d’experts qui viennent les éclairer, pour comprendre ce que la fertilité change dans un corps, un couple, une vie.

Donc pour ne louper aucun épisode de ce nouveau format, foncez-vous abonner :
- Sur Youtube 👉 Fertiles - Le média de Nowa Care
- Sur les plateformes d’écoute 👉 Fertiles

Le premier épisode est d’ailleurs déjà disponible !
Futur host du format, Hugo raconte sa propre expérience et son propre parcours face à l’infertilité.

Un épisode à retrouver juste ici 👉 Briser les tabous sur l’infertilité - Hugo Manoukian


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🎧 Nos derniers épisodes 🎧

Comment tu réagis quand le marché te met une gifle historique, que les taux s’envolent, que ton modèle explose en vol… alors que tu viens tout juste de lever des millions auprès d’un fonds iconique ?
Dans cet épisode, on remonte le fil de l’histoire de Zefir, une aventure qui commence très loin des agences immobilières classiques : sur un futon à San Francisco, avec deux meilleurs amis qui jouent à Dofus depuis le collège, se demandent comment créer une “Legendary Company” et misent leurs premiers euros dans l’Ethereum.
Rémy Fabre raconte comment, avec son associé Louis, ils ont commencé par un délire biotech cerveau–machine, beaucoup trop ambitieux pour leurs moyens, avant de tomber sur un terrain de jeu aussi massif que dysfonctionnel : l’immobilier résidentiel.
Ils lancent alors un modèle d’achat garanti, inspiré des iBuyers américains : Zefir estime ton bien, t’achète vite et prend le risque de le revendre plus tard. Le marché est porteur, les taux sont bas, la croissance est forte. Zefir lève 24 M€, dont 20 M€ auprès de Sequoia.
Sur le papier, tous les voyants sont au vert. Jusqu’à “la claque” : la hausse des taux d’intérêt la plus violente depuis des décennies. Du jour au lendemain, la capacité d’achat des ménages se contracte, les prix se tendent, et chaque promesse d’achat garantie devient une grenade dégoupillée.
Rémy raconte la réalité brute : les prêts relais, les clients au bord de l’asphyxie, les discussions juridiques, les nuits sans sommeil, le stress qui fait prendre 15 kilos.
Plutôt que de fermer les yeux, ils décident de regarder le problème en face. Tuer leur propre modèle. Sortir du rôle d’intermédiaire qui porte le risque.
Et pivoter vers ce qu’est Zefir aujourd’hui : une plateforme immobilière dopée à l’IA qui connecte vendeurs, agents et acheteurs, promet une vente deux fois plus rapide et redonne du pouvoir aux professionnels face aux portails historiques.

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Elle ne voulait pas vendre. C’était même un non-sujet pour elle.
La « vendeuse », c’était son associée. Catherine, elle, voyait encore loin : développer ses crèches, affiner son modèle, rester au contact des équipes et des familles.
Le jour où la 11ᵉ crèche a ouvert, elles se sont enfermées dans une salle de réunion pour trancher : « On fait quoi maintenant ? » Continuer la course en avant, ou ouvrir la porte des repreneurs ?
Elles ont listé les scénarios, les risques, les envies. Rien n’était tranché. Le déclic ne viendra pas d’un business plan, mais d’un dessin d’enfant. Sa fille la représente… au téléphone et une phrase : “Maman, arrête de travailler et viens jouer avec moi”.
Trop de boulot, pas assez de maman. Catherine vacille. Elle n’avait pas prévu de vendre, mais elle comprend qu’il est temps de transmettre. Son modèle est solide. Les crèches d’Eiduloa ne sont pas des “boîtes à cases”. C’est un projet de qualité vécue : proximité avec les parents, équipes responsabilisées, attention au quotidien et au détail, des lieux pensés pour que l’enfant soit accueilli, pas seulement gardé. C’est cette exigence-là qui a construit la réputation… et suscité l’intérêt d’un leader.
Alors Catherine avance. Elle fait seule une bonne partie du process. Dataroom, échanges, pré-accords : elle tient le fil, vérifie que l’ADN de ses crèches ne sera pas dilué. LOI signée, tout s’accélère.
Puis le signing, la sensation étrange d’avoir basculé tout en restant aux commandes pour la transition.

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L’aventure OMAJ commence loin des tribunaux.
Deux anciens camarades d’école veulent rendre la seconde main aussi simple que l’achat neuf. Ils bricolent un studio photo dans un local trop petit, vont chercher les sacs de vêtements au point relais avec un chariot, se forment en accéléré aux matières, aux marques, à la lumière qui donne envie d’acheter.
OMAJ devient une promesse claire : tu envoies ton dressing et quelqu’un s’occupe de tout. Les premières clientes affluent, une équipe se forme, les investisseurs suivent.
Une levée de fonds, puis une levée communautaire : des clientes deviennent actionnaires. L’entrepôt déborde, le chiffre d’affaires grimpe, la série A semble la suite logique. Le climax arrive presque par accident : un Reels tourné par une partenaire dépasse le million de vues.
Les demandes de vendeuses s’envolent, il faut mettre en place une file d’attente. De l’extérieur, tout ressemble à une start-up de mode circulaire qui coche les cases : croissance, communauté, impact.
De l’intérieur, une autre réalité se dessine : business model ultra-opérationnel, coûts logistiques qui mangent les marges, acquisition trop dépendante de la pub.
Les fonds reculent, la série A se dérobe, la trésorerie fond. Paul tente de gagner du temps : bridge auprès des investisseurs historiques, puis levée participative pour rallonger la runway.
Mauvais timing : dissolution de l’Assemblée nationale, tension politique, épargne gelée. La campagne plafonne, l’argent ne suffit pas. Il faut décider : renoncer tout de suite ou réinventer la boîte à marche forcée. La suite ressemble à un manuel de survie : plan social, équipe réduite à une petite dizaine de personnes, déménagement de 60 à 70 000 pièces chez un logisticien, remise à plat du modèle, drops quotidiens pour relancer les ventes sans pub.
Le burn baisse, certains indicateurs passent au vert, mais l’équation reste négative.
Vient alors ce moment que personne n’anticipait au démarrage : le tribunal de commerce, le redressement judiciaire, l’espoir d’un repreneur qui n’arrive pas, la liquidation.

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(Re)Découvrez le média The Human Hack

Le podcast qui explore dans chaque épisode, les liens entre santé intégrative, performance et conscience du vivant – chez les leaders, entrepreneurs et professionnels engagés

Ancien triathlète de haut niveau et fondateur de la Breathing Academy, Stéphane Janssoone consacre son parcours à un sujet essentiel : la respiration.
Après avoir exploré les limites du corps et de la performance en endurance, il découvre la puissance du souffle comme outil de régulation, de clarté mentale et d’équilibre intérieur.
Aujourd’hui, il transmet une approche incarnée de la respiration : scientifique, consciente et profondément ancrée dans l’expérience du corps. Avec la Breathing Academy, première école française entièrement dédiée à la respiration, Stéphane forme athlètes, thérapeutes, professionnels de santé et dirigeants. Sa pédagogie mêle physiologie, mouvement, conscience corporelle et pratiques intégratives, pour remettre le souffle au cœur du système nerveux, de l’attention et de la vitalité.
Il anime également In The Air, un podcast où il explore les liens entre respiration, performance, santé et présence avec des chercheurs, sportifs et artistes.
Auteur de "La respiration, bien plus qu’une pratique essentielle" (Éditions du Dauphin, 2022), Stéphane y partage sa vision : faire du souffle un pilier de santé globale, de performance durable et de bien-être quotidien.
Avec lui, on a exploré comment la respiration façonne notre santé, notre énergie et notre système nerveux, pourquoi nos modes de vie nous ont déconnectés de notre souffle naturel, et comment réhabiliter la respiration nasale, le diaphragme et la tolérance au CO₂ peut transformer notre sommeil, notre digestion et notre performance au quotidien.

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🪶 Nos derniers numéros des Nouveaux Narrateurs 🪶

👉 Le Deuil, par Bénédicte Sanson, cofondatrice du Moovjee

👉 La Peur, par Marine Billiard, fondatrice et CEO de Groupe St Ho

👉 L'Acceptation, par Victor Virette, ancien dirigeant d'eCourses


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Par Solène & Thomas de FeuilleBlanche

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