Au menu de ce nouveau numéro : Un édito sur le passage à l'action par Louis Debouzy, fondateur d'Amabilis / L'excellence par le travail par Nicolas Hernandez, CEO de 360 Learning / Les disparités homme / femme dans le milieu de l'art par Véra Kempf, co-fondatrice de Singulart / Notre coup de projecteur sur la navigatrice Clarisse Crémer
Agissez. Maintenant.
L’être humain est un mélange de contradictions, rêvant d’atteindre des sommets tout en demeurant enlisé dans les profondeurs de ses peurs et de ses hésitations.
Alors que la pyramide de Maslow nous a donné un cadre pour comprendre nos besoins fondamentaux, des besoins physiologiques jusqu'à la réalisation de soi, il reste une dimension souvent négligée : le rôle fondamental de l'action dans la réalisation de ces besoins et aspirations.
Maslow et la quête de la réalisation
Abraham Maslow, psychologue américain, a conceptualisé dans les années 1940 une hiérarchie des besoins humains qui est devenue une pierre angulaire dans le domaine de la psychologie.
Sa pyramide commence par les besoins les plus basiques tels que la nourriture, l'eau et le sommeil, et monte vers des besoins plus complexes comme l'amour, l'estime et finalement, la réalisation de soi. Selon Maslow, un individu ne peut atteindre le prochain niveau de la pyramide qu'après avoir satisfait les besoins du niveau précédent.
Demandez-vous si vous êtes dans l'action
Il est aisé de se perdre dans l’analyse et l’introspection, notamment lorsqu’il s'agit d'aspirations et de besoins complexes. Cependant, il ne suffit pas de reconnaître ces besoins pour les satisfaire. C'est là que vous devez vous poser la question de savoir si vous êtes dans l'action. Cette règle, simple mais efficace, énonce qu’à partir du moment où une idée traverse votre esprit, vous devez immédiatement passer à l'action avant que votre cerveau ne vous dissuade. C'est un mécanisme qui permet de reprendre le contrôle de son esprit et de vaincre la paralysie de l'analyse. Car c'est l'action qui est le pivot essentiel pour gravir les étages de la pyramide de Maslow.
L’action n’est donc pas simplement un moyen pour atteindre une fin ; elle est le point cardinal qui nous oriente dans la réalisation de notre potentiel en tant qu'êtres humains. Ce faisant, elle transcende les niveaux de la pyramide de Maslow et devient un besoin en soi, celui qui permet de tous les satisfaire.
Toute la puissance de ce concept réside dans sa simplicité. Comme l’a écrit Paulo Coelho, "Quand on veut quelque chose, tout l'Univers conspire à nous faire réaliser notre rêve". Mais cet univers n'est mobilisé que lorsque nous faisons le premier pas. Soyez dans l'action, tout le temps, partout. Transformez la potentialité en réalité. Faites de la pyramide de Maslow non pas une montagne à escalader, mais un terrain de jeu pour votre épanouissement.
Agissez. Maintenant. Vous serez étonné de voir à quel point un moment d'action peut changer votre journée, et comment une journée peut changer toute une vie.
Louis Debouzy, fondateur d’Amabilis
Le point commun entre Nicolas Hernandez et Eric Judor ? Tous les deux ont grandi avec la conviction d’être des génies dans leur domaine : le premier en mathématiques et le second…. au tennis !
Pour le CEO de 360 Learning, cette certitude a été entretenue grâce à son père qui lui a toujours appris que “les maths étaient un jeu et que faire tous les exercices du livre était cool et fun”.
Mais en entrant à Polytechnique, il se prend une claque : ”Là, j’ai vu des mecs doués en maths, et je me suis rendu compte à quel point j’étais loin derrière”.
Un vrai “changement de perception de lui-même et du monde” dont il a tiré une conclusion : ”Le travail permet d’exceller”
Selon lui, l’entrepreneur doit adopter un état d’esprit de sportif, tel Kobe Bryant : “La réussite ne peut être conditionnée qu’à force d’envie et d’un travail régulier”.
Il finit tout de même par un avertissement : “Faire ce travail, ça va être difficile et douloureux, ça va prendre du temps. Ce sont des sacrifices et des renoncements. On vit dans un monde qui est compétitif. A un moment donné, il va falloir choisir quelque chose et être bon là-dedans. Et pour ça, quel que soit la dimension, il va falloir travailler et avoir mal”.
👇 Un épisode 40 Nuances de Next à retrouver en intégralité juste ici 👇
“Les femmes se pricent 30% moins cher que les hommes. Par ailleurs, la parentalité est un sujet. Le fait d’être mère semble être un obstacle à leur carrière. Peindre est aujourd’hui assimilé à un truc relaxant, à un hobby quand tu es une femme. On ne t’autorise pas à travailler 8 heures par jour dans ton studio.”
Lors de son passage au micro de 40 Nuances de Sista en octobre 2022, Vera Kempf, co-fondatrice de Singulart, avait évoqué la différence homme/femme sur le marché de l’art, qui s’avérait tout aussi importante que dans l’univers tech.
Elle avait également indiqué être en train de mener une étude pour prouver que cette discrimination n’avait pas de sens : “En ce moment, on essaie justement d’agir sur ces discriminations avec des focus groupes.”
Cette étude est aujourd’hui publiée ! Menée avec Gloria, une entreprise de formation et de coaching qui accompagne sur les enjeux d’inclusion notamment, elle a mis en lumière l’absurdité de ces discriminations sur le marché de l’art, prouvant notamment que le travail d’une femme artiste était généralement plus intéressant financièrement.
🗒️ Le compte-rendu de cette étude est à retrouver juste ici 🗒️
👇 Un épisode 40 Nuances de Sista à retrouver en intégralité juste ici 👇
:72 [SISTA MALT] Vera Kempf - Singulart : L’art de bousculer les statu quo
Le 29 octobre dernier, Clarisse Crémer a pris le départ d’une des plus belles régates au monde : la Transat Jacques Vabre. Une vraie revanche pour celle qui avait vu son sponsor l’abandonner après qu’elle n’ait pu participer aux qualifications du dernier Vendée Globe en raison de sa maternité.
Dans son épisode Cash Out, son frère, Edouard Crémer, fondateur de Sampléo, avait évoqué avec beaucoup de sincérité la situation de sa soeur : “Étant enceinte, ma soeur ne pouvait pas être aux qualifications du Vendée Globe. Le sponsor a donc préféré changer de skipper, estimant qu’elle n’avait plus de chances pour réussir à se qualifier. Elle a donc perdu son emploi, son salaire parce qu’elle avait décidé d’être mère. Mais ma soeur est super forte et je suis beaucoup trop fier d’elle. Ce n’est pas juste une femme, juste une mère, c’est aussi un marin de haut niveau”.
De très haut niveau même, puisqu’elle s’apprête à finir la Transat Jacques Vabre dans les 10 premiers de sa catégorie, alors qu’elle ne navigue avec nouveau bateau que depuis quelques semaines.
⛵ Cliquez juste ici pour voir l’évolution de Clarisse sur la Transat Jacques Vabre ⛵
👇 Et retrouver l’épisode d’Édouard Crémer sur Cash Out en intégralité juste ici 👇
:45 - Galérer, bootstrapper et revendre à Webedia - Edouard Crémer - Sampleo
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