On est de retour à VivaTech ! - Cyril-Alexandre Blanc, CEO des Ateliers du Sac, nous livre un édito sur le Renoncement - Nos Nouvelles Sorties : Claire Bretton, cofondatrice d'Underdog, Claude Tempe, CEO de Freelance.com, Pascal Lorne, cofondateur de GoJob, Xavier Duportet, cofondateur d'Eligo Bioscience, et Maëva Courtois, cofondatrice d'Helios.
Derrière Les Nouveaux Narrateurs, il y a FeuilleBlanche, producteur de stratégies, messages et médias pour les marques et les dirigeants.
Un projet à lancer ou un message à affiner ?
Prenez place à bord du vaisseau FeuilleBlanche cette année !
FeuilleBlanche, partenaire média officiel de VivaTech, déploie à nouveau son studio au cœur de l’évènement startup tech n°1 en Europe !
Objectif : près de 70 interviews avec les étoiles montantes de la tech française et européenne. Les visages connus de l’entrepreneuriat. Celles et ceux qui font bouger la tech, l’industrie, la Société.
Parmi eux, on peut déjà vous annoncer quelques noms : Julian Jacob et Alice Lhabouz, jurés de QVEMA, ou encore Paul Midy, député et ex-CEO de Frichti.
Pour celles et ceux qui seront présents sur place, venez nous voir au Hall 2 stand V04 !
Et celles et ceux qui ne pourront pas être présents, pas d’inquiétude : tout se passe aussi en live sur notre chaîne YouTube !
👉 Donc abonnez-vous à FeuilleBlanche Média pour suivre l’aventure en direct.
À première vue, le renoncement peut sembler en opposition avec l'idée d'une méthode flexible. Ce mot porte souvent une connotation négative et peut rapidement ouvrir un débat philosophique.
Pourtant, il incarne une force insoupçonnée, une capacité à se recentrer sur l'essentiel pour mieux avancer. « Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu’échanger une chose contre une autre » disait Freud.
Imaginez-vous face à une décision cruciale, où chaque option semble aussi attrayante que la suivante. Le renoncement, dans ce contexte, devient un acte de courage : il s'agit de faire un sacrifice, de laisser de côté certaines opportunités pour se concentrer sur ce qui est vraiment important. C'est un peu comme naviguer dans une mer agitée, où chaque vague représente un choix, et où chaque décision nous rapproche ou nous éloigne de notre objectif final. Ce processus demande une vision claire et une direction cohérente, même si cela implique de faire des ajustements tactiques en réponse à des circonstances changeantes.
Dans ma vie de sportif tout autant que dans ma vie d’entrepreneur, j’ai dû renoncer à certains projets et certaines décisions non pas par manque d’ambition ou de courage, mais parce qu’il est impossible, pour réussir, de mener à bien tous les combats. Chaque renoncement a été une leçon, une étape vers une meilleure compréhension de mes priorités et de mes objectifs.
Les Ateliers du Sac marquent, pour moi, un tournant décisif dans ma carrière, une aventure audacieuse née d'un choix à la fois stratégique et courageux. Imaginez un instant ce moment charnière où l'on se trouve à la croisée des chemins : d'un côté, la voie toute tracée, celle de la facilité et de la routine rassurante ; de l'autre, un sentier inconnu, jonché d'obstacles, mais promettant des défis exaltants et des horizons inexplorés.
J'ai choisi la seconde option. En décidant de me positionner sur un produit alors principalement fabriqué en Asie, j'ai embrassé un double défi : celui de maîtriser la complexité technique de la fabrication d'un shopping bag de luxe, et celui de renoncer à l'univers connu et rassurant du marché français du shopping bag simple. Ce renoncement n'était pas un sacrifice vain, mais un choix délibéré, une volonté de me confronter à l'inconnu, de repousser mes limites et de relever un défi qui, je le savais, serait bien plus enrichissant.
Ce choix a été le point de départ d'une aventure entrepreneuriale palpitante, où chaque obstacle surmonté, chaque difficulté technique résolue, a renforcé ma conviction que le renoncement à la facilité est souvent le prix à payer pour atteindre l'excellence.
Les Ateliers du Sac symbolisent à la fois ma détermination à surmonter les défis et à saisir les opportunités. Nos clients aujourd’hui, qui ont fait le choix de nous soutenir en renonçant à entretenir une industrie étrangère représentent ma plus belle réussite, et mon plus beau pari !
Toute réussite, loin de se limiter à une simple accumulation de victoires, repose sur une vision claire et une direction ferme, tout en exigeant une capacité inébranlable à s'adapter aux aléas du destin. Elle se révèle à travers la résilience, la persévérance et cette force intérieure qui nous permet de surmonter les obstacles les plus redoutables.
En accompagnant le changement, nous ouvrons la porte à de nouvelles possibilités, tant sur le plan personnel que professionnel. Cette stratégie, bien que semée d'embûches, peut conduire à des résultats exceptionnels et à une satisfaction profonde, celle d'avoir osé rêver plus grand et d'avoir eu le courage de concrétiser des rêves.
Cyril-Alexandre Blanc, CEO des Ateliers du Sac
Vous êtes plus de 3500 à nous lire ! Merci d’être là, fidèles au rendez-vous des Nouveaux Narrateurs.
Si cet édito vous a touché, fait réfléchir ou donné envie d’en parler autour de vous…
Partagez-le !
C’est comme ça que notre cercle grandit, une plume à la fois.
Il voulait battre Facebook sur son terrain, mais il a fini par perdre.
C’est l’histoire d’un homme qui avait déjà réussi. Pascal Lorne venait de vendre sa première boîte, Miyowa, à prix d’or.
Il avait 500 millions d’utilisateurs en base, une techno qui avait équipé Facebook et Twitter. Il aurait pu tout arrêter là. Prendre le cash. Lever le pied. Mais il y avait cette idée. Une obsession.
Créer un réseau social meilleur que Facebook. Plus humain, plus fun, plus intuitif. Il n’en parle à personne. Pas même à ses acheteurs.
Il crée Let.com, dans le plus grand secret, avec ses anciens associés. Il met des millions sur la table. Monte une équipe dans l’ombre. Achète le nom de domaine 80 000€. Première erreur.
Dès les premiers jours, les signaux faibles s’accumulent. Un nom introuvable sur Google. Des prototypes qui n’enthousiasment personne, même pas sa famille. Lui, il fait semblant de ne pas entendre. Il transpire la nuit, en silence.
Il se persuade que ça va marcher, parce que ça a toujours marché. Parce qu’il n’a jamais échoué. Et puis, il y a le lancement.
Une campagne sur une base de 500 millions d’emails. Résultat : 100 000 utilisateurs en une semaine. Mais un enfer. Des gens qui ne se connaissent pas. Qui ne parlent pas la même langue. Qui n’ont rien à se dire. Pascal part à Los Angeles, tente de recruter des influenceurs, invente même des personnages pour animer le réseau.
Il loue une villa à Beverly Hills, cuisine des dîners français à des ados californiens dans l’espoir qu’ils fassent des stories. Mais chaque soir, en se couchant, il se répète : « Qu’est-ce que je fous là ? » Jusqu’à ce jour à New York.
Une réunion chez Condé Nast. Puis un footing à Central Park. Et là, il s’effondre. Littéralement. En larmes. En pleine course.
Une petite voix qu’il avait enfouie depuis deux ans remonte à la surface : « Ce n’est pas toi, Pascal. Tu n’as rien à faire ici. » Il appelle son associé. Deux mots : « Game over »
Ce n’est pas seulement la fin d’une boîte. C’est la fin d’un cycle. D’une illusion. Et le début de quelque chose d’autre.
30 000 appareils électroménagers sont jetés chaque jour en France. Seulement 3 % seront reconditionnés. Face à cette absurdité industrielle, Claire Bretton n’a pas cherché à convaincre. Elle a préféré agir : en construisant une usine, une filière, une équipe, une marque.
Bienvenue dans l’histoire de la fondation d’Underdog, à Nantes. Une startup industrielle à impact, née autour d’une idée aussi folle qu’évidente : 👉 Remettre à neuf les géants silencieux de nos cuisines et buanderies.
Dans cet épisode, Claire Bretton raconte :
- Pourquoi elle a quitté sa première vie d’entrepreneure après avoir vendu sa startup à Veepee, marquée par une prise de conscience sur l’impact et l’économie circulaire
- Le jour où son père est décédé, le jour même de son premier board chez Underdog, et ce que ce choc a changé en elle
- Comment elle travaille au quotidien avec son mari, cofondateur d’Underdog, malgré leur pacte initial de “ne plus jamais bosser ensemble”
Underdog, c’est :
- Une usine à Nantes
- Des appareils électroménagers démontés, réparés, testés, revalorisés
- Une marque physique et une équipe de techniciens - Une volonté farouche de faire mieux, pas juste de le dire
Claude Tempe a douté. Jusqu’au bout.
C’est un coup de fil nocturne avec son associé qui le convaincra de signer, à quelques heures du rendez-vous avec l’acheteur.
En 2000, il lance Cartem, une petite boîte de conseil, avec son associé Michael Carmignani.
Ils ont 27 ans, pas de réseau, pas de méthodo, juste l’envie, la naïveté, et cette conviction que tout est possible.
L’entreprise grandit vite, mais dans un marché qui se durcit : les ESN tombent les unes après les autres, les clients se font rares, et les équipes se battent au quotidien pour exister.
Et pourtant, Cartem s’en sort. Grâce à quoi ? À un esprit maison hors norme. Une équipe soudée, des consultants qui tirent la charrette – parfois littéralement dessinée sur le paperboard.
Des anecdotes à la pelle, des armoires empilées faute de place, et des clients qui reviennent.
Trois ans après sa création, Claude reçoit plusieurs offres de rachat. L’adrénaline monte. Le doute aussi.
La veille de la signature, à 2h du matin, il appelle son associé. Doit-on y aller ? Est-ce trop tôt ? Faut-il encore patienter, espérer mieux ? Ils décideront d’y aller.
Pas tant pour l’argent – 4 millions – que pour sécuriser l’équipe, transformer l’essai, écrire autre chose. Mais le jour J, rien n’est simple. L’avocat n’a pas tout vu, les RH bloquent sur les congés, le repreneur simule une sortie théâtrale pour faire pression.
Claude, lucide mais confiant, tient bon. Il signe.
Et si une crème pouvait soigner ton acné... grâce à des bactéries modifiées ?
Xavier Duportet n’a pas seulement rêvé cette idée : il l’a réalisée avec Eligo Bioscience
Ce chercheur-entrepreneur formé à AgroParisTech, à l’INRIA et au MIT, veut transformer notre manière de traiter les maladies bactériennes.
Fini les antibiotiques à large spectre. Place à des micro-usines thérapeutiques programmées dans ton propre microbiome.
Tout cela à Paris et grâce à une technologie révolutionnaire : CRISPR, pour cibler, au gène près, les bactéries responsables de certaines maladies. Le tout sans endommager le reste du microbiome.
Et pour tous ceux que les mots “microbiome”, “bactérie”, ou “gène” effraient, pas de panique : avec Xavier, tout cela se transforme en vaisseaux spatial ou en un oncle mafieux.
Parce que Xavier est un chercheur passionné et pédagogue, un de ces scientifiques qui a décidé de trouver des solutions par l’innovation.
0 pétrole, 0 gaz, 0 charbon : voici le “compte le plus vert de France”.
Pas une promesse marketing, mais un acte fondateur pour transformer la banque – de l’intérieur.
Maeva Courtois, cofondatrice d’Helios, raconte comment elle a choisi de réinventer la banque pour que chaque euro déposé serve à financer la transition écologique – et rien d’autre.
Passée par des fonds d’investissement classiques, elle réalise très vite que la finance durable reste une option marginale, rarement prioritaire. Alors elle décide d’en faire sa priorité absolue.
Chez Helios, pas de greenwashing. Énergies renouvelables, agriculture durable, mobilité verte : l’argent suit des lignes rouges, claires, visibles, assumées.
Mais changer la banque ne se fait pas en hackant un produit. C’est une lutte quotidienne dans un secteur ultra régulé, opaque, parfois même hostile.
Il faut négocier des agréments, composer avec la Banque de France, convaincre des assureurs, rassurer des régulateurs, tout en gardant intacte la vision d’origine.
🎙️ Dans cet épisode, Maeva partage l’envers du décor :
- La keynote de lancement suivie par 15 000 personnes, et le stress technique de dernière minute
- Les coulisses de la fusion entre Helios et Younited : un tournant stratégique vers une banque européenne à impact.
- Ce qu’on ne dit jamais sur la violence des rapports avec les grands acteurs bancaires
On découvre aussi qui est Maeva au-delà d’Helios : À 16 ans, elle code son propre site pour vendre ses toiles.
Plus tard, elle observe les différences de posture entre hommes et femmes dans le travail, et aide ses collaboratrices à prendre leur place.
👉 La Transmission, par Pauline Boucon Duval, DG du Groupe Duval
👉 Le Lâcher Prise, par Solange Arnaud, fondatrice et CEO de Medoucine
👉 La Compétition, par Lucas Lefebvre, co-fondateur de La Fourche
L’agence FeuilleBlanche produit des médias d’inspiration pour les dirigeants et crée des contenus de marque.
Vous avez un projet de podcast ?
Vous voulez concevoir un contenu pour votre marque ou sponsoriser un podcast ?