La confiance et le contrôle by Emmanuel Amon

L’Edito
Confiance et contrôle x Emmanuel Amon

Combien de fois ai-je entendu des cheffes et chefs d’entreprises, des copains particulièrement bien cortiqués, me dire : « tu sais Emmanuel, la confiance n’exclut pas le contrôle » …

Bug.

Chez moi, cette phrase a toujours eu l’effet d’une douche froide. Tout d’abord, par la source de son auteur, puis parce que je la trouve parfaitement antinomique et inapplicable en entreprise. Si Lénine avait pu toucher un euro à chaque fois que cette phrase est prononcée, il serait presque aussi riche que Bill Gates ! On attribue également à Ronald Reagan un usage exacerbé de cette citation. À bien regarder autour de moi, je me rends compte qu’elle s’applique dans de nombreux cas et pas seulement la vie de l’entreprise. Si je devais être réducteur, je dirais que c’est une phrase de femme et d’homme public pour qui le contrôle facilite la survie. J’ai toujours eu du mal à me prendre pour un héros de la nation, un acteur de cinéma et encore moins un dictateur. Et même si dans une situation professionnelle j'ai parcouru les 3 sensations au travers de quelques succès, prises de paroles et décisions difficiles, je persiste à penser que ce n’est pas la posture dont j’ai tiré le meilleur parti.

Soyons honnête, la construction même de cet oxymore ce n’est pas anodin chez un dirigeant. S’affirmer auprès de ses collaborateurs, de ses clients, de ses fournisseurs peut se faire sans contrôle. Je l’ai compris assez tôt, avec l’arrivée de mon premier collaborateur commercial. Je me considérais comme « inapte » à cette fonction. Non pas que je ne sache décrocher mon téléphone ou construire un pitch, mais le closing m’était difficile. Et je suis resté sur le dos de mon commercial pendant des mois à vérifier ce qu’il faisait au lieu de me consacrer à mon propre job. Jusqu’au jour où, suite à une engueulade mémorable en sortie de rendez-vous, il m’a opposé la plus belle des leçons entrepreneuriales : « On vend Viareport (NDLR : ma boite à l’époque), pas Emmanuel Amon. Il faut que tu arrêtes de répondre à ma place »…

Ça a été un superbe électrochoc. Un projet entrepreneurial se construit en collectif, avec des collaborateurs qui ont le goût de bien faire. Contrôler leurs actions, c’est leur retirer ce goût. Et de ce goût viennent les succès et la confiance en l’autre, la réalité d’une équipe. J’en ai fait un précepte pour mes autres projets et engagements. La confiance se donne et s’obtient, petit à petit, par des actes et des partages. À aucun moment elle n’autorise un quelconque contrôle. Et lorsque les choses ne se font pas comme « je l’aurais fait », c’est qu’elles doivent être posées autrement et ça marche !!!

Le contrôle tue la confiance. Au mieux, elle fait stagner des projets. Au pire, elle les ruine. La meilleure façon de construire est d’accepter, de donner et laisser s’installer la confiance. Et la richesse des projets suit.

Emmanuel Amon, fondateur Viareport

Combativité
Assumer ses échecs x Nicolas Cohen

Si vous demandez à Nicolas Cohen, fondateur d’Ankorstore, comment il a réussi à mener à bien son aventure entrepreneuriale, il vous parlera de combativité.

Son secret pour devenir combatif ? Porter la responsabilité de ses échecs. Plus que ça, en assumer seul les conséquences est pour lui la clé pour rebondir dans les périodes d’adversité.

Judoka depuis son adolescence, il dressait lors de son passage au micro de 40 Nuances de Next un lien direct entre compétition sportive et entrepreneuriat. Au delà de la résilience nécessaire pour performer dans ces deux univers, Nicolas décrypte comment les challenges sportifs ont forgé sa volonté de gagner.

Un échange à retrouver ici 👇

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À écouter ou réécouter dans l’épisode n°94 de 40 Nuances de Next, Nicolas Cohen - Ankorstore - Devenir l’Amazon du wholesale

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Santé des femmes
Faire tomber les tabous x Juliette Mauro

Le combat de Juliette Mauro : faire changer les comportements en entreprise sur les sujets de santé des femmes. CEO de My S Life, une application proposant des solutions pour améliorer la santé intime féminine, Juliette est frappée par l’état d’esprit dans lequel sont prises les décisions en entreprise sur ce sujet.

Ce qui la marque particulièrement, c’est le décalage entre deux visions de la femme.

D’un côté, celle du monde de l’entreprise où le rôle de la femme est réduit à sa condition de mère, “comme si on ramenait toujours la femme à sa fonction reproductive”.

De l’autre, la réalité bien plus complexe de la santé intime des femmes où se côtoient des situations jusqu’ici trop peu adressées.

Comment alors briser le tabou et libérer la parole autour de ces sujets ?

C’est l’objet de notre échange avec Juliette Mauro lors de son passage au micro de 40 Nuances de Sista, un épisode à retrouver ici👇

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À écouter ou réécouter dans l’épisode n°92 de 40 nuances de Sista, Juliette Mauro - My S Life - S’engager pour la santé des femmes

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💡 La reco’ 💡

J-5 avant Big 2023 !

On vous propose de découvrir les coulisses du plus grand rassemblement d’entrepreneurs d’Europe à travers les yeux de Cynthia Charaudeau, directrice de la communication interne chez Bpifrance. Parce que oui, la com’ interne ce n’est pas que de l’interne ! C’est aussi un levier puissant pour faire rayonner sa marque et son entreprise.

Son combat c’est chaque jour d’arriver à fédérer 3500 collaborateurs pour en faire de véritables ambassadeurs de sa marque. Cynthia dévoile les coulisses de son univers lors de l’épisode inaugural du podcast Autopsie d’une com interne. Elle partage l’état d’esprit dans lequel elle évolue et décrypte une à une les initiatives qu’elle mène.

L’opportunité de découvrir le rôle que joue la com’ interne dans l’organisation de Big.
Sa réussite sur ce format ? Avoir participé à la conception d’un “des rares évènements où on implique autant de collaborateurs” et en avoir fait “une vraie fierté en interne”.

Heureux hasard ou clin d’oeil de la programmation, le thème de Big 2023 est… la fierté !

Pour écouter l’épisode de Cynthia Charaudeau dans Autopsie d’une com interne réussie, :01 Cynthia Charaudeau - Bpifrance : La com interne ça sert le business
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