Le temps par Loraine Derville

Semaine de fête chez FeuilleBlanche !

Cette semaine, 40 Nuances de Next fête ses 4 ans. Déjà plus de 120 épisodes entrepreneurs de la Tech venus livrer les recettes de leurs succès, sans mettre une voile sur les difficultés rencontrées.

Et notre cadeau d'anniversaire ? C'était le passage de Benoit Lemaignan, co-fondateur et CEO de Verkor, dans les studios FeuilleBlanche.

On célèbre aussi le 60ème épisode de Cash Out avec Laurent Potel, fondateur de Reezocar, cédée à la SG.

Au lancement, on nous avait dit que personne ne viendrait témoigner sur ce sujet. Nous avons fait confiance à notre intuition. L'envie des invités de préparer la nouvelle génération d'entrepreneur à la cession d'entreprise a été plus forte, et l'approche narrative, en musique, a certainement aidé.

2 ans et demi qu’on s’applique à bâtir une véritable bible de la cession d’entreprise dans un format écrin où les entrepreneurs se livrent sans filet.

On souffle également les bougies pour l'anniversaire de Maxime, l'un de nos sound designers. Ce sont eux qui chaque jour font de la magie avec les pistes audio, voix de nos invités, et autres effets sonores.

Le temps est précieux, n'oublions pas de le célébrer.

N'oublions pas non plus de nous présenter pour celles et ceux qui nous découvrent :

Chez FeuilleBlanche, nous produisons des médias d’inspiration pour les entrepreneurs, et créons des contenus de marque.

Si vous avez un projet de création de contenu, écrivez-nous sur 👉 uncafe@feuilleblanche.com

En attendant de nous parler, prenez le temps de lire l'Edito de la semaine :

Le Temps, vu par Loraine Derville, fondatrice et déléguée générale du Mouvement Tilt.

La Team FeuilleBlanche

L’Edito
Le temps X Loraine Derville

Le temps...

Une notion bien relative.

Les philosophes diraient qu'il est un passage, un transit du passé vers le futur.

Il ralentit ou accélère, passe ou s'arrête, tourne en rond.

Il signifie le changement ou la vitesse, l'usure ou la mort.

Cela représente beaucoup pour un petit mot de cinq lettres.

Mais parler du temps ne nous donne aucune certitude sur ce qu'il est réellement, en tant que tel? Il reste un concept, une abstraction que nous utilisons quotidiennement dans notre langage.

"Prendre son temps, courir après le temps, le bon vieux temps, un temps pour tout..."

Explorons cette relativité à travers quatre prismes :

• Le partage

"Être contemporains", étymologiquement, vivre une époque et la partager avec d'autres. Et si parfois nous parvenons à "s'accorder un temps pour soi", c'est bien parce que le reste du temps, nous le partageons avec les autres.

• La possession

Est-ce le temps qui nous possède ? "les enfants de ce temps-là"

Ou à l'inverse, le possédons-nous ? "De notre temps"...

Et pourtant, il est clair que, par nos cultures et nos sociétés, nous façonnons l'époque à laquelle nous appartenons!

• La mesure

Imaginons une échelle où chaque seconde représente 1€. Sur cette échelle temporelle monétaire :

1 million d'€ serait atteint en 12 jours, tandis qu'il faudrait 32 ans pour atteindre 1 milliard d'€

Cette analogie temporelle souligne de manière frappante la différence d'échelle entre ces deux quantités qui dépasse souvent l'entendement individuel. Elle permet une mise en perspective tangible sur la valeur relative du temps et de l'argent.

• La perspective

Si nous résumions la vie de la planète Terre, du haut de ses 4,6 milliards d'années, à 24 heures... le récit serait jalonné de quelques grandes étapes:

Minuit, la planète est alors une boule de matière en fusion,

6h du matin, les premières formes de vie apparaissent dans l'océan,

14h, les premières molécules d'oxygène sont synthétisées par les organismes primitifs marins,

22h, la vie qui, jusqu'alors se déployait dans l'océan, commence à arriver sur la terre ferme,

23h58 minutes et 46 secondes, les premiers hommes...

7 nanosecondes avant minuit, le temps d'un battement de paupières, c'est le début de l'ère industrielle, à l'origine de tant de bouleversements positifs comme négatifs pour l'être humain, le vivant et la planète.

Ces quatre prismes nous invitent à prendre de la hauteur : nous, humains, sommes si peu de choses et pourtant nous accumulons tant. N'est-il pas venu le temps d'un partage plus équitable et d'une relation plus juste avec le vivant et les écosystèmes qui nous entourent afin de coexister plutôt que de posséder et de dominer ?

Les enjeux de notre temps sont colossaux, nous recevons aujourd'hui un signal sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Un signal qui nous appelle à ouvrir une nouvelle page de notre histoire.

Le temps de l'éveil des consciences,

Le temps d'un renouveau nécessaire pour imaginer un temps au futur pour l'humanité.

Le temps de l'action, car l'inaction n'est plus une option.

Nous sommes dans une fenêtre de temps clé pour changer notre époque et influer sur la construction d'un futur vivable et désirable.

Et en même temps, nous faisons face à un vrai paradoxe : il est plus que temps d'agir, il faut faire vite et redoubler d'énergie... Et pourtant, pour relever ces grands défis, une des solutions clés serait de ralentir, de moins consommer, de moins produire, et de remettre l'homme et la société dans les limites de la planète et du vivant.

Quelle chance nous avons de faire partie de cette époque, le temps d'une bascule civilisationnelle qui nous permettra de reprendre pied sur ce qui est vraiment important.

Donnons-nous l'opportunité d'être vraiment heureux, passons du temps avec nos amis, regardons nos enfants grandir, suivons nos rêves et vivons toujours le moment présent en gardant un œil sur ses conséquences à venir.

Je laisse les mots de la fin à Étienne Klein, qui a mené nombre de recherches sur cette question du temps : “L'heure qu'il est, le temps qu'il fait, l'espace du souvenir ou de la prévision : de quelque côté qu'on l'aborde, par le passé, le futur ou le présent, le temps s'échappe et nous fuit. Il est sans matière et pourtant nous habitons en lui, nous sommes emportés par lui comme tout ce qui existe."

Loraine Derville, fondatrice et déléguée générale du Mouvement Tilt

(Re)découvrez l’épisode 40 Nuances de Next de Loraine Derville juste ici 👉

:HORS SÉRIE [PODCASTHON] L'impact comme mission, l'union pour fondation - Loraine Derville - Mouvement Tilt

Coup de projecteur
L’art de James Cameron à la Cinémathèque Française

Connaissez-vous Spoilers ? C'est LA newsletter qui vous fait rentrer dans les coulisses de Netflix France. Dans le dernier numéro, coup de projecteur sur un génie du cinéma contemporain.

Si on vous dit Terminator, Titanic ou encore Avatar, vous nous répondez : James Cameron ! Depuis plus de 40 ans, il est impossible d’être passé à côté d’au moins une de ses œuvres.

Pour fêter l’anniversaire de la sortie de son premier long métrage, Netflix s’est associé à la Cinémathèque française et a vu les choses en grand avec une exposition retraçant la vie et illustrant l’univers du réalisateur Canadien aux 3 oscars et 4 Golden Globes.

Comme nombreux de nos Nouveaux Narrateurs, le réalisateur américain a toujours été dans l’innovation et la disruption. Depuis Terminator sorti en 1984, il ne cesse de repousser les limites du langage cinématographique et de sa technologie.

Tout au long de sa carrière, l’immense imagination de Cameron s’est souvent heurtée aux contraintes de la technologie existante, à tel point que le réalisateur a dû piloter un certain nombre d’innovations pour pouvoir donner vie à ses visions. Son infatigable créativité nous a donc offert des films marquants, comme Aliens (1986), Titanic (1997) et Avatar (2009), tout en révolutionnant le cinéma grâce à ses efforts répétés pour repousser toujours plus loin la limite des effets spéciaux.

Réputés pour leurs effets visuels à la pointe de la technologie, ces films ont repoussé les limites de ce que les spectateurs croyaient possible.

En fait, si James Cameron était français, il aurait presque pu avoir sa place à la French Tech et la French Touch.

Bref, courrez à la cinémathèque et pour ne manquer aucun scoop des backstages, abonnez vous à 👉 Spoilers

Psst : Netflix met à disposition de ses membres la saga Terminator et deux documentaires dans lesquels intervient le cinéaste en personne !

Collaboration commerciale avec Netflix France

🎧 Nos derniers épisodes 🎧

Il a réalisé la plus grosse levée de fonds de l’année, et c’est même le président Macron qui l’a annoncée. Benoit Lemaignan raconte les coulisses de l’épopée Verkor.
“Le seul truc important dans la vie, c'est ce qu'on fait de notre temps”, dit-il. Une chose est sûre, lui n’en a pas perdu.
En 2020, il co-fonde Verkor, et développe l’industrie de la batterie bas carbone en France et en Europe. 4 ans plus tard, Verkor est passé de 6 à 500 employés, et a surtout réalisé la plus importante levée de fonds pour une startup française avec 2 milliards d’euros récoltés.
Aujourd’hui, l’ambition de Benoit Lemaignan est de rendre le marché le plus souverain possible au niveau européen, avec des chaînes de valeurs performantes tant sur le plan social qu’environnemental.
Honnête et transparent, il revient aussi sur sa vie d’entrepreneur avec beaucoup de sincérité, rappelant que “Benoit est certes CEO de Verkor, mais c’est aussi plein d’autres choses”.

“Au moment où on a créé la boite, j’avais déjà dit qu’on vendrait à une banque” Laurent Potel aurait-il des talents de voyance ?
Avec Vladimir Grudzinski, et rapidement rejoint par Vincent Deboeuf, Laurent Potel fonde Reezocar en 2014. Ils se lancent alors sur un marché de l’automobile complexe et en perpétuelle transformation, et proposent une solution permettant de faciliter la recherche et sécuriser l’achat de véhicules d’occasion en France et en Europe.
Et encore une fois, les cessions se suivent mais ne se ressemblent pas. Pour Laurent Potel, c’est l’histoire d’une cession en interne à un grand groupe qu’il avait déjà accueilli à son board quelques années auparavant, en l’occurrence la Société Générale. Une banque donc, comme Laurent l’avait prédit.
Une cession particulière, puisque tout s’est déroulé simplement, entre deux acteurs qui se connaissaient déjà très bien. Raison pour laquelle Laurent Potel a vécu cette cession comme “un simple bon déroulement de process”, sans émotion particulière au moment du signing.
Mais rassurez-vous, même s’il qualifie cette cession d’”élégante”, Laurent Potel revient aussi sur toutes les montagnes russes qu’il a vécu, notamment lorsqu’ils ont dû demander à leurs salariés de réduire ou décaler leurs salaires.

“Il faut avoir le courage de faire les choses pour soi”. Un principe qui guide Anaïs Prétot, à la fois avec LiveMentor, mais aussi dans sa vie personnelle.
Après une première expérience de l’hôtellerie de luxe, Anais Prétot arrive chez LiveMentor en 2016. D’abord salarié, elle devient co-CEO en seulement 2 mois, avec comme première mission la restructuration de la société pour éviter la faillite.
Et malgré quelques péripéties, dont un bootcamp assez chaotique en Grèce, LiveMentor remplie avec succès sa mission : accompagner les apprenants entrepreneurs à lancer leur activité grâce à tout un catalogue de formations et un suivi mentoral de près de 3 mois.
Drôle et transparente, Anaïs Prétot revient sur son aventure entrepreneuriale, elle qui n’a pourtant jamais fantasmé sur ce genre de parcours, et pour qui un entrepreneur était pendant longtemps “celui qui bosse sur les chantiers”.

L’agence FeuilleBlanche produit des médias d’inspiration pour les dirigeants et crée des contenus de marque.