Les Nouveaux Narrateurs

Elles et ils sont les observateurs, explorateurs et acteurs de notre société. Elles et ils sont entrepreneurs et façonnent le monde actuel et futur. Elles et ils sont les Nouveaux Narrateurs.

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Par Solène & Thomas de FeuilleBlanche
15 mai · 5 mn à lire
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Plus tard, il sera trop tard pour râler

Aujourd'hui, une édition spéciale à l'occasion du premier anniversaire de Kessel, avec un édito de notre co-fondateur Thomas Benzazon, inspiré d'un vers de Jacques Prévert "Plus tard, il sera trop tard. Notre vie, c'est maintenant". Sans oublier nos dernières sorties podcast !

L’Edito Spécial Kessel
Plus tard, il sera trop tard pour râler X Thomas Benzazon

Plus tard il sera trop tard pour râler, trop tard pour regretter.
Il est facile de commenter, de critiquer celles et ceux qui font.
Ne rien faire est peut-être le meilleur moyen de ne subir aucune critique.

Combien de tweets pour dire que l’oeuvre d’un artiste n’est qu’une fade copie d’une autre œuvre ?
Combien de commentaires pour dire que la mort d’un projet entrepreneurial était couru d’avance ?

Combien pour se plaindre que le monde court à sa perte, que la maison planète brûle, que rien ne va dans ce monde ?

Combien prennent du temps à réfléchir et à proposer des solutions ? Combien prennent le temps de les écouter ? Combien prennent le temps d’y participer ?

Quel que soit le résultat des élections européennes, combien se plaindront du score final ?

Combien de ceux qui se plaindront ne seront pas allés voter ?

Et combien de ceux qui seront allés voter n’auront peut-être même pas pris le temps de regarder un débat entre les candidats, certes cacophonique, pour se faire une idée plus précise avant de faire leur choix ?

Pourtant, ce temps-là est celui qui nous sort des algorithmes qui nous confortent dans nos certitudes.

C’est le temps où plusieurs options sont sur la table.

C’est celui où nous pouvons détecter les éléments de langage, des dogmatismes d’où qu’ils viennent, les contradictions, les mensonges, les entêtements, mais aussi des pistes de réponses. Face aux enjeux complexes, les réponses simples sont rarement de bonnes solutions. Mieux vaut avoir tous les points de vue, toutes les sensibilités exprimées pour se faire sa propre idée du monde.

Trop souvent, nous courrons notre vie avec des œillères. Pas le temps de s’arrêter,
Pas le temps de s’interroger,
Peut-être pas le temps de s’intéresser.

Mais du temps pour se plaindre, beaucoup n’en manquent pas. Souvent après coup, parfois trop tard.

Il est coutume de dire qu’à notre mort, nous serons seuls. Face à nous-même, face à nos choix passés. Serons-nous fiers alors de ce que nous laissons derrière nous ?

Il y a quelques années, je demandais à un entrepreneur, lauréat du prix EY de l’entrepreneur de l’année, si malgré sa réussite, il avait tout de même des regrets. Et des regrets, il en avait.

Son entreprise réalisait alors 1 milliard de chiffre d’affaires. Il me répondit :
Ma femme m’a quitté,
Mes enfants ne me parlent plus,

Je n’étais pas à 500 millions près.

Cette phrase ne m’a jamais quitté depuis. Elle questionne constamment mes choix et les sacrifices que je dois faire.

La vie d’un entrepreneur est faite de multiples sacrifices.

Certains laissent filer le temps qu’ils auraient pu passer avec leurs enfants, leurs femmes ou leurs maris, ou simplement leurs amis.

Certains y laissent trop souvent leur santé.
Changer le monde demande souvent des sacrifices personnels.
À travers nos différents formats, nous prônons la nuance, l’équilibre.

Votre équilibre personnel vous est propre, et je ne vais pas me lancer dans une série de recommandations qui n’auraient pas de sens, quand bien même j’aurais moi-même entièrement trouvé mon équilibre, sur tous les sujets.

Peut-être puis-je vous suggérer quelques questions que vous pouvez vous poser à vous-même avant chaque prise de décision :

À la fin de ma vie, entre deux choix possibles, entre deux moments à vivre, lesquels auront une plus grande importance à mes yeux ?

Qu’est-ce qui a profondément de la valeur pour moi ? Et pour mes proches ? Et pour la Société ?

C’est faisable, mais est-ce que c’est souhaitable ?
Quelle est la trace tangible ou philosophique que je laisse derrière moi ?

Cette courte réflexion n’est pas une ode à l’inaction. « Il n’y a que ceux qui ne font rien qui n’ont pas de regrets » dit l’adage. Ceux qui n’ont rien fait doivent tout de même avoir quelques regrets.

D’un point de vue personnel, n’oubliez pas : YOLO, You Only Live Once.

Mais d’un point de vue pro, le Carpe Diem n’est pas tenable. Déjà parce qu’il faut avoir un point de vue, le plus éclairé possible, sur l’avenir. Aussi parce que nos choix et nos actions ont un impact dans le temps.

Continuez de faire.

Nous avons besoin d’explorateurs, besoin d’entrepreneurs, besoin de penseurs pour concevoir le monde que nous pouvons dessiner ensemble.

Car au-delà de nos vies personnelles, nous avons la responsabilité de nos entreprises et de celles et ceux qui les composent, nous avons un impact, positif ou négatif sur la planète et ses écosystèmes.

Mais dans l’action, n’oubliez pas celles et ceux qui vous entourent, ne vous oubliez pas. Car à la fin, vous auriez toutes les raisons de râler et ce serait... regrettable.

Cet édito a été rédigé dans le cadre de l’édition spéciale “Plus tard il sera trop tard. Notre vie c’est maintenant.”, portée par Kessel.media

Thomas Benzazon, co-fondateur de FeuilleBlanche


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🎧 Nos derniers épisodes 🎧

Dans ce nouvel épisode de 40 nuances de Sista, les règles changent !  Ce n’est pas un “Bro” qui a recommandé Isabelle Rabier, mais au moins 5 de leurs "sistas".
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Et que les choses soient claires : un social seller n’est pas un influenceur !
Tout au long de cet épisode, Isabelle Rabier revient sur son implication et les actions qu’elle mène pour mettre en lumière les femmes dans les milieux de l’entrepreneuriat et de la tech. C’est d’ailleurs une volonté qu’elle tient à avoir également avec JoliMoi en donnant un espace de liberté et d’indépendance aux femmes qui n’oseraient pas se lancer.


La famille Cash Out s’agrandit avec l’arrivée de Pascal Teurquetil. Ça tombe bien : la famille est un peu le maître mot de toute son aventure avec le Groupe Muller.
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Isabelle Saffar fonde Cegape en 1996, le Centre d'Études et de Gestion des Allocations pour Perte d'Emploi. En s’attaquant à un marché difficile qu’elle ne connaissait que très peu à l’époque, Isabelle a bien connu toutes les montagnes russes des entrepreneurs, mais sa solution devient incontournable et tout le monde veut s’équiper du premier logiciel français de gestion des chômeurs du secteur public.
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L’agence FeuilleBlanche produit des médias d’inspiration pour les dirigeants et crée des contenus de marque.